qui a dit que les contes appartiennent à un « patrimoine sans âge et sans pays » ?tooksipa est inspiré par la mythologie d’un peuple du burkina faso, les gan. on y retrouve les grandes interrogations universelles, avec une résonance sacrément contemporaine !

tooksipa est un gamin éveillé qui aime écouter les histoires des anciens sous le grand baobab.
il a pour seul compagnon de jeu téké, un âne au mauvais caractère. un jour, au bord du fleuve, tooksipa aperçoit un enfant à la peau très claire qui s’enfuit à son approche. il finit par le retrouver et daga, le jeune albinos, devient son ami.

mais tooksipa ne sait pas que les albinos vivent dans la terreur. il ne sait pas qu’on leur prête des pouvoirs maléfiques en raison de leur peau si blanche. tooksipa ne sait pas non plus qu’il va bientôt devenir roi…

à cette occasion, un sacrifice doit avoir lieu en son honneur. le sacrifice d’une créature vivante… suite à la disparition de son ami daga, c’est son âne téké qui va être sacrifié sur le tabouret d’or !

tooksipa réussira-t-il à le sauver et à devenir un roi juste et bon ?

tooksipa et le tabouret d’or est le premier titre d’une collection de contes ethniques, éditée en partenariat avec la fondation culturelle du musée barbier-mueller à genève, musée qui détient la plus importante collection privée d’arts primitifs au monde.

la fondation soutient des études anthropologiques auprès de peuples dont la culture est menacée de disparition. ces recherches, comme les contes qu’elles inspireront, portent sur l’organisation sociale, les croyances religieuses et la culture de peuples d’afrique, d’asie, d’océanie et des amériques.